6 janvier 1521, la fête des rois qui faillit coûter la vie à François, il y a 500 ans !
- Didier Guénin

- 6 janv. 2021
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"Le sixième jour de janvier 1521, feste des Rois, environ quatre heures après midy, mon fils fut frappé d’une mauvaise buche sur le plus hault de ses biens, dont je feus bien désolée ; car, s’il en fut mort, j’étois femme perdue : innocente fut la main qui le frappa, mais, par indiscretion, elle fut en peril avec tous les autres membres".
Ainsi Louise de Savoie raconte ce moment de liesse insouciante, voici 500 ans, qui se transforma en drame quand le jeune roi François 1er fut grièvement blessé à la tête.
C’est ici, à Romorantin, que se noue le drame. François 1er apprend qu’un « roi » vient d’être désigné par tirage de la galette, en l’hôtel St Pol. Il devait faire presque nuit et en cet hiver de la neige recouvrait le sol. Le jeune roi qui séjourne au château de Romorantin, chez sa mère Louise de Savoie, se rend donc avec quelques gentilhommes à quelques centaines de mètres de là, et attaque à coup de boules de neige la demeure. Par jeu les assiégés ripostent à coup de pommes, d’œuf et de tisons, soit les objets qu’ils ont sous la main. Hélas un tison atteint le roi au visage et le blesse grièvement.
Le roi va rester ainsi au château de Romorantin pendant plusieurs semaines entre la vie et la mort qu’il frôle le jour de la conversion de Saint Paul, soit deux semaines et demie après l’assaut, le 25 janvier. La nouvelle se répand dans les cours européennes, ce d’autant plus que le jeune dauphin, François de France, fils aîné que Claude France a donné au roi le 18 février 1518 n’a pas trois ans.
Fort heureusement François 1er s’en remit, affublé d’une méchante balafre qu’il masqua d’une fort belle barbe !
Lui qui fut le premier souverain investi par la célèbre formule « Le roi est mort, vive le roi » dans la nuit du 31 décembre 1514 au 1er janvier 1515, à la mort de son cousin Louis XII… eut aussi droit dans la geste populaire à « le roi est vivant, vive le roi » quand se répandit la nouvelle heureuse de sa guérison.





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